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Aftershow Kitsuné : le duo EMROD s’est prêté au jeu du portrait chinois

Aftershow Kitsuné : le duo EMROD s’est prêté au jeu du portrait chinois

Marin Woisard
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Lors de l’aftershow Kitsuné aux Opéras de Paris, le duo EMROD s’est prêté au jeu du portrait chinois sur la thématique de l’Opéra.

Après deux éditions mémorables, Kitsuné clôt sa série d’aftershows organisée à l’Opéra Bastille. Pour le baroud d’honneur, Douchka et Clem Beatz ont spontanément pris les platines en B2B. Un autre duo a emporté le public, EMROD. Comme la cohabitation improbable entre le Trouvère de Verdi et l’aftershow électro, l’événement a multiplié les paires gagnantes.

Signés sur Inside Records, le label affilié à Electro Posé, le binôme a emporté le public d’une setlist aussi béton que l’armature de l’Opéra. Pour les fines bouches, les mélodies ancrent leur univers dans une contemplation apaisante. Pour les clubbers, la maîtrise des basses permet de dégainer son plus beau jeu de jambes. Après s’être forgés une sérieuse réputation dans le milieu psytrance, l’EP Jennesys a signé la percée chill de Florian et Billy.

Florian (à gauche) et Billy (à droite) d’Emrod
Marin : Hello Billy. Si t’étais une entrée sur scène ?

Billy : Sans hésiter, celle de Muse en 2007 au Parc de Princes. Ils avaient traversé le public en délire, je trouve ça très rock et héroïque.

M. Si t’étais un look d’aftershow ?

B. Avec Florian [NDLR : le second membre du duo] on a tous les deux 37 ans… On est des grands jeunes. Des chaussures de sport, t-shirt à fleurs, une petite casquette, propre et skateur à la fois. Quelque chose de simple qui me corresponde.

M. T’es plutôt renard des champs ou renard des villes ?

B. J’adore la ville mais je me sens mieux dans la nature. Je viens du sud de la France, j’ai passé mes 10 premières années à la montagne. Si demain je dois aller chercher l’inspiration ce sera dans un lieu vert, loin des villes.

M. Si t’étais une spécialité japonaise ?

B. Sans hésiter du thé vert mais bio c’est très important ! Je m’alimente comme ça, c’est bon pour la santé.

Clem Beatz (à gauche) et Douchka (à droite) © Leïla Macaire
M. Si t’étais une salle d’opéra ?

B. Je kiffe l’architecture de l’Opéra de Sidney, visuellement ça claque.

Le foyer panoramique de l’Opéra Bastille
M. Si t’étais une danse ?

B. De la salsa parce que c’est super technique et vraiment classe. Je ne te ferais pas une démo ce soir, je ne sais pas la danser… Mais c’est quelque chose que j’aimerais apprendre, visuellement ça a du cachet.

M. Si t’étais un héros de fiction ?

B. Robin des bois. Un héros qui prend aux riches pour donner aux pauvres, je trouve que c’est noble. Et puis ça fait partie de mon enfance, avec les dessins animés et le film avec Kévin Costner. Je ne mets pas de masque dans ma vie artistique et personnelle, je reste moi-même. Je suis aussi sensible à ce qu’il se passe sur la planète, les différences qu’il peut y avoir entre les classes sociales.

M. Si t’étais un coup de théâtre ?

B. « Je suis ton père » de Dark Vador. Avec Florian, on est papa tous les deux. Quand mon fils ne m’écoute pas et qu’il ne veut pas ranger sa chambre, je lui dis « Je suis ton pèeere ». Ça le fait marrer et il range sa chambre.

Bien que j’aimais depuis le début la musique chill, mon tempérament badass s’est limé avec l’arrivée des enfants. C’est ce qui m’a aidé à passer le cap [NDLR : du lancement d’EMROD].

M. Si t’étais un morceau parmi toutes tes releases ?

B. Jennesys a une histoire particulière. C’est un morceau qui me tient vraiment à cœur parce qu’il a été fait avec nos enfants, on les a fait jouer sur des synthés. Ils ont participé à la création de la petite voix.

Mon fils l’appelle « Pitapou » comme la voix pitchée qu’on entend. J’essaie de lui faire découvrir la musique comme une activité ludique. C’est un bonheur quand je peux le faire participer.

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Photos réalisées par Leïla Macaire

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