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L’interview « Jeune Premier » d’Un Groupe Français

L’interview « Jeune Premier » d’Un Groupe Français

Manon Beurlion

Un Groupe Français, projet de Walter Laguerre, a sorti son premier EP groovy Secret d’oreiller. Ses influences anglo-saxonnes nourries par ses maîtres à penser Tame Impala et Metronomy façonnent sa pop résolument moderne. Il nous raconte ses premières fois…

Manon : Salut Walter ! Quel est le premier album que tu aies acheté ?

Walter Laguerre : Off the Wall de Michael Jackson.

M. : Le premier concert auquel tu as participé ?

WL. : C’était un spectacle à plusieurs, on reprenait toutes les musiques de Michel Fugain en musique et en chorégraphie. C’est la première fois que je chantais devant un public, et aussi la première fois aussi où j’ai réalisé une roue.

M. : Le premier morceau qui t’a fichu la chair de poule ?

WL. : Thriller de Michael Jackson.

M. : Le premier groupe français qui t’a fait aimer la musique ?

WL. : Aïe, ça fait mal… On parle de groupe français… Dany Brillant.

M. : Le premier instrument que tu as voulu apprendre ?

WL. : La guitare, mon père en avait plein à la maison.

M. : La première fois que tu as poussé la chansonnette ?

WL. : Quand j’avais 2/3 ans, mes parents m’ont offert à mon tour une guitare pour l’un de mes anniversaires. C’est ensuite vers l’âge de 15 ans ou j’ai vraiment poussé la chansonnette, et je l’ai fait dans la cage d’escalier de l’immeuble où je vivais, devant ma sœur. Personne ne savait que je chantais, et moi je ne savais pas si c’était bien. Du coup, j’ai demandé à ma sœur de m’accompagner en dehors de la maison pour lui chanter une composition. Je n’assumais pas encore.

M. : La première fois que tu t’es dit que tu ferais de la musique ?

WL. : Je faisais du théâtre à l’époque. On répétait dans un jardin et j’ai demandé à un gars, qui est devenu mon meilleur pote, s’il voulait faire de la musique avec moi. À partir de ce moment-là, plein de choses se sont déroulées.

M. : Le premier morceau dont tu es fier ?

WL. : Little Boy & Girl… C’est la première vraie composition que j’ai enregistré à Pantin, à ce moment-là j’avais presque signé avec un petit label qui venait de se créer et qui m’avait approché. C’était il y a plus de 10 ans maintenant.

M. : Ta première rencontre décisive dans l’industrie musicale ?

WL. : Mes potes de mon ancien groupe et mon manager : Christelle, Benjamin, Marc, Solène et Brian. C’est avec eux que j’ai tout découvert.

M. : Ta première scène ?

WL. : Ouah, ça remonte. En 2011, j’avais fait la première partie de Quentin Mosimann (ndlr, lauréat de la Star Academy) en guitare-voix à l’Alhambra, à Paris. La même année, j’avais fait mon tout premier concert avec un groupe au Gibus. Une année marquante.

M. : La première fois où tu as regretté que ce ne soit pas une première fois ?

WL. : Si j’ai bien compris la question, c’est la première partie de The Shoes au Bikini.

M. : Et la sortie de ce premier EP Secret d’oreiller, comment s’est-elle passée ?

WL. : Un peu ralentie à cause de la situation que l’on connaît. En revanche, beaucoup de premières fois : premier appel téléphonique (en direct ou pas), premier live Instagram, premier live confiné… Ça restera une sortie unique.

M. : Ta première fois avec Arty Magazine, c’était comment ?

WL. : J’ai eu un bug dans la matrice, j’ai dû appeler ma mère pour éclaircir certains points.

Le premier EP d’Un Groupe Français est disponible sur Spotify.

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