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PREMIERE : Julie Oona filme la masculinité normée dans « Merci mais non merci »

PREMIERE : Julie Oona filme la masculinité normée dans « Merci mais non merci »

Marin Woisard

Photographe et réalisatrice, Julie Oona dévoile son premier court métrage tendre et solaire Merci mais non merci où elle s’amuse des codes de la masculinité normée.

Julie Oona s’est faite connaître avec ses portraits d’artistes où transfigurait son travail tendre et solaire : Jacques à la plage, Angèle à l’église, Dani Terreur sous un tournesol. Comme la célèbre série de livres pour enfants Martine, Julie intègre chaque artiste dans différentes mises en situation, que l’on découvre numéro après numéro avec plaisir.

Des portraits photographiques au film, sa narration s’est affirmée avec les pastilles documentaires Melting Potes, avant qu’elle ne retrouve Alice & Moi et Dani Terreur pour les clips C’est toi qu’elle préfère et BB C’est L’Enfer. Il nous tardait de voir la réalisatrice franchir le pas de la fiction.

« J’ai toujours voulu être un athlète »

Son premier court métrage de fiction, Merci Mais Non Merci, raconte l’histoire d’un jeune homme qui se cherche entre différentes pratiques sportives… En n’étant pas vraiment doué au foot ni au basket. En premier rôle, l’acteur Clément Métayer fait des merveilles dans un jeu tout en drôlerie retenue. Son personnage s’épanouit finalement sur le terrain où on l’attend le moins, dans un joli pied de nez aux conventions sociales qui voudraient le transformer en machine à gagner.

Julie Oona renoue avec ses pastilles colorées, empruntant tour à tour au burlesque de Jacques Tati, à l’esthétique adolescente de Gregg Araki et à la tendre naïveté de Zach Braff réalisateur (Garden State). Coup de cœur acidulé, le court métrage écrit la victoire d’une émancipation par la couleur et la légèreté, faisant de la réalisatrice notre médaille d’or de l’esthétique pop.

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