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Irène Dresel lève le voile sur son nouveau clip « Veil »

Irène Dresel lève le voile sur son nouveau clip « Veil »

Marin Woisard

Réalisé par Paul Franco, le clip de Veil nimbe de mystère le titre le plus sombre de Hyper Cristal, l’album scintillant d’Irène Dresel.

La vie de journaliste se résume entre accepter des propositions de relais faciles, et de partir à la veille d’artistes plus indépendants. D’un côté, les blockbusters au budget tonitruant et au marketing rôdé. De l’autre, des œuvres intransigeantes qu’il faut dénicher sans relâche. Irène Dresel intègre cette seconde catégorie qui donne foi en l’intégrité artistique.

Après le clip de Chambre 2 réalisé par ses soins, la prêtresse techno continue d’offrir des visuels hypnotiques aux morceaux de son album Hyper Cristal, sorti en mars dernier. Le réalisateur Paul Franco est cette fois aux commandes d’un film mystérieux où s’entremêlent imagerie mythologique et ambition mode. Levons le voile sur Veil.

Silhouettes blanches au milieu de la nuit noire

Dans Veil, le kick est aussi lourd qu’une nuit sans lune, la montée des synthés aussi asphyxiante qu’un vendredi noir. Inspiré par les peintures religieuses, le mythe d’Ophelia et les défilés de Dries Van Noten, le clip de Veil nous plonge la tête sous l’eau.

La muse londonienne et modèle érotique Tessa Kuragi y interprète une jeune femme entraînée au milieu d’un étrange rituel, entre hallucination plastique et montage épileptique, dans des ténèbres ponctués de silhouettes blanches. Le décorum transmet l’envoûtement d’un morceau terriblement occulte : Irène Dresel fait scintiller le côté obscur de la force.

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