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Draumr, la mélodie de nos rêves

Draumr, la mélodie de nos rêves

Marin Woisard

Ferme les yeux, Draumr nous emmène au pays des songes. Son second et dernier EP Ethereal Mildness a tous les arguments pour nous envoûter en quatre morceaux.

Revendiquant les influences de Paul McCartney et de Air, Draumr se fait le créateur d’une pop introspective. Le projet du chanteur et producteur Gabriel Cheurfa multiplie les pistes de lecture et les sens cachés. Dans sa traduction littérale en vieux norois, une langue moyenâgeuse, « draumr » signifie déjà « rêve ». De quoi inscrire l’artiste dans le mouvement de la dream pop avec élégance. La prononciation de son nom d’artiste, « dromeur », permet ensuite au chanteur de dialoguer avec son passif de « drummer » dans le glam-rock. Par-delà les finesses étymologiques, la sortie de l’EP Ethereal Mildness marque un nouveau jalon sensible dans la carrière du producteur.

Le mystère Draumr se dévoile en 4 tracks cotonneux, laissant le sentiment de naviguer entre songe et éveil. Le voyage s’ouvre avec Seamless, puis nous enveloppe des synthés duveteux d’Ethereal Mildness. La réverb’ sur la voix de None of These Days glisse comme le songe d’une nuit trouble, avant que l’éclat instrumental d’Echoing Worlds n’intime la fin de la croisière rêveuse. On est si bien au pays des merveilles que l’EP pourrait s’appeler Wonderland, à la différence près qu’Alice suivrait les mélodies bien réelles du producteur. Avec Draumr, la dreampop n’aura jamais été aussi tangible.

Visuel par Anna Uru
Article mis à jour le 30 novembre 2020.

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